Posté le 13 August 2019 | par | in Général

{2} Et si la décentralisation favorisait la justice sociale ?

Après avoir parler de l’objectif FAIM « ZÉRO », penchons-nous sur un nouvel enjeu tant bien économique que sociétal : la décentralisation qui pourrait établir davantage de justice sociale.

DÉCENTRALISATION

L’innovation des crypto-monnaies résulte du mouvement cypherpunk. Ces groupes informels s’inscrivent dans une idéologie de décentralisation : assurer le respect de la vie privée et la sécurisation des données. C’est dans une optique d’indépendance que les cypherpunk ont créés ce que l’on appelle maintenant, la Blockchain.

Le terme « décentralisation » :

Il est fréquemment employé dans la crypto sphère et constitue un de ses piliers. Le principe de base de la décentralisation est l’impossibilité de falsification des données, permettant une plus haute sécurité et leur traçabilité.
En effet, si tous les mineurs doivent valider les données entrantes, il est impossible grâce à la Proof of Work de passer entre les mailles du filet et de faire des transactions frauduleuses.

Grâce au principe de décentralisation :

La blockchain permet qu’aucune entité autoritaire dominante ne puisse avoir la main mise sur son fonctionnement et sur l’ensemble des données, elle n’est pas contrôlée par un état par exemple, mais par ses utilisateurs, sa communauté. Cette spécificité voulue par ses créateur est la marque de fabrique de cette innovation technologique ayant, depuis 2009, déjà fait ses preuves.

Renforçant la résistance aux attaques, aux pannes ou à la connivence, la blockchain est née d’une volonté de ne laisser aucun pouvoir unilatéral sur les conditions d’utilisations.

Pour résumer les piliers de la blockchain sont :

LA TRANSPARENCE
LA SÉCURITÉ
L’AUTONOMIE
LA DÉSINTERMÉDIATION

On peut prendre par exemple le cas d’Aragon, une Organisation Décentralisée qui propose une nouvelle façon de gérer une entreprise ou un projet. Cette DAO permet d’attribuer des tokens donnant des droits de vote aux utilisateurs, en appliquant le principe de transparence totale des processus de décisions.

Le principe de décentralisation appliqué par les protocoles blockchains prône l’expression et la prise de décision individuelle, ce que les DAO se chargent d’organiser.
Car tant qu’il y aura de la pauvreté, des répréssions et une mauvaise répartition des richesses, la criminalité et les soulèvements de populations ; l’ordre établi restera contesté.

L’espèce humaine va être confronté à s’adapter, ainsi que son mode de vie, à notre prochaine contrainte : comment mêler croissance économique et environnement.