{3} Et si Bitcoin favorisait la transition énergétique ?

{3} Et si Bitcoin favorisait la transition énergétique ?


Finalement, après avoir parlé des enjeux sociétaux et économiques ; nous allons évoquer maintenant le principal enjeu auquel le XXIème siècle est confronté : l’environnement et la transition énergétique.

 BLOCKCHAINS ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Une multitude de projets ont étés développés depuis l’ébauche des protocoles à blockchain pour pallier à ce nouvel enjeu. Ces projets oeuvrent dans différents domaines incluant celui de la transition écologique.

Accusées de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et d’instabilité financière ; les protocoles à blockchains sont maintenant considérés comme en parti responsable du changement climatique.
Il est reconnu que Bitcoin est une technologies qui a besoin d’accéder à une grosse consommation énergétique pour fonctionner. Selon Digiconomist, Bitcoin aurait, au cour de l’année 2017, consommé l’équivalent de la Bulgarie : c’est-à-dire, environ 36 TWh.

Attention ! Il est important de faire la différence entre consommation énergétique et empreinte écologique, pour ce faire voici deux définition qui vous aiderons à mieux comprendre. 

  • Consommation énergétique : elle correspond à la quantité d’énergie utilisée par une personne, un appareil ou un local bâti. Elle dépend du type d’utilisation et du type d’énergie utilisée.
  • Empreinte écologique : c’est l’impact laissé par l’utilisation de ressources énergétiques par une personne ou un groupe. Elle se détermine en fonction des types d’énergies utilisées, les plus polluantes étant le charbon, le gaz et le pétrole ; et les moins polluantes aussi appelées énergies vertes ou énergies renouvelables sont la géothermie, hydroélectrique, solaire…

Comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessus, le processus Bitcoin consomme, en majeure partie, l’électricité là où celle-ci est ne peut être utilisée ni transportée. Cela évitant ainsi le gaspillage énergétique, quelques exemples :
les barages hydroélectriques au Sinchuan, Canada et en Géorgie, la géothermie en Islande ; malgré l’utilisation du charbon en Sibérie, aux États-Unis ou en Australie.

Bitcoin a donc une forte consommation énergétique due à l’énergie nécessaire au minage, mais une empreinte écologique moins élevée par l’utilisation d’énergies vertes.

C’est un système régulé et limité en corrélation avec le fonctionnement de notre écosystème qui doit se regénérer et s’autoréguler car ses ressources sont limitées. Bitcoin ne répondrait-il donc pas à nos besoins économiques et environnementaux ?

Pour démontrer ceci, confrontons Bitcoin au le Dollar américain.

Bitcoin, outil de la transition énergétique  :
  • Les crypto-monnaies en PoW représentent 0.01% de la consommation énergétique mondiale
  • L’objectif de rentabilité des mineurs les incitent à s’installer dans les zones où l’énergie est surproduite
  • Évite ainsi le gaspillage énergétique.
Dollar Américain :
  • Fort coût d’impression, de transport et de sécurisation : impact environnemental très fort
  • Emprunte écologique des banques, du marché boursier et des serveurs des banques qui consomment beaucoup d’énergies
  • Première monnaie utilisée dans l’économie parallèle, le narcotrafic et le financement du terrorisme.

Nous constatons donc que les protocoles à blockchain représentent une infrastructure intéressante pour l’Économie Circulaire et Collaborative, se positionnant en faveur de la transition énergétique.

Au temps où notre monde bat de l’aile, cette innovation technologique s’imbrique au fur et à mesure dans les problématiques auxquelles notre société doit faire face aujourd’hui.

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Écrit et publié par Camille, crypto beginer.

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